Garons 2026 : L’heure du changement
À moins d'un an des élections municipales, une question fondamentale se pose : Garons peut-elle continuer d’être dirigée par une équipe en place depuis près de 45 ans, dont plus de 70 % des membres sont des retraités ? Ces élus, bien que fidèles aux traditions, semblent dépassés par les évolutions nécessaires à une ville en pleine transformation.Il ne s'agit pas ici de critiquer les retraités ; bien au contraire. Moi-même, j’ai eu la chance d’être en partie élevé par mes grands-parents, dont la sagesse, la bonté et les valeurs m'ont profondément marqué. Ils disaient souvent : « L’avenir, ce sont nos enfants. » Et ils avaient raison. Car c’est à travers l’éducation, les repères, le savoir et l’humanité que nous transmettons aux plus jeunes que se construit le monde de demain.Mais transmettre, ce n'est pas s'accrocher au pouvoir. C'est savoir passer le relais. En politique, cela s'appelle le renouvellement. Le respect que nous devons à nos aînés n'exclut pas la lucidité : des décennies de mandat usent les meilleures volontés et rendent inévitablement dépassé face aux nouveaux enjeux. Le renouvellement n'est donc pas une trahison, mais une respiration démocratique essentielle pour laisser une nouvelle génération, forte de notre héritage, apporter les solutions neuves et l'énergie dont Garons a désespérément besoin.
Une Ville au potentiel freiné par une gestion dépassée
Garons possède des atouts stratégiques indéniables : une sortie d’autoroute, un aéroport à seulement sept minutes de la métropole nîmoise et une croissance démographique parmi les plus fortes de France. En seulement deux ans, 20 hectares de logements ont été construits, intégrant maisons, immeubles et une nouvelle école primaire. Pourtant, malgré cet essor spectaculaire, la municipalité actuelle peine à s’adapter aux défis de demain.Il ne suffit pas de gérer une ville en se reposant sur les acquis. Il faut une vision tournée vers l’avenir, capable d’anticiper les enjeux environnementaux, technologiques et économiques. Mais l’équipe municipale en place, menée par un ancien premier adjoint âgé de 74 ans, semble figée dans une politique d’un autre temps, incapable d’insuffler une dynamique adaptée aux réalités actuelles.
Comme le disait Coluche : « La droite a gagné les élections. La gauche a gagné les élections. Quand est-ce que ce sera la France qui gagnera les élections ? » À Garons, ce n’est ni la gauche ni la droite qui doit l’emporter, mais bien l’avenir de la ville et le bien-être de ses habitants.
L’Indifférence de Nîmes Métropole : Un Combat Nécessaire
Si la gestion municipale manque de vision, elle souffre également d’un manque de poids politique face à Nîmes Métropole, dirigée par Franck Proust. Ce dernier concentre les efforts et les investissements sur la ville-centre, reléguant les communes environnantes au second plan.
Pire encore, sous couvert d’écologie, il applique une stratégie cynique : polluer les petites villes et villages pour embellir Nîmes et lui permettre d’obtenir des médailles écologiques imméritées. Le développement incontrôlé de la ZAC MITRA et de la zone aéroportuaire en est l'illustration.
Au total, 280 hectares de terrains sont transformés en un véritable cocktail Molotov environnemental :
- 180 hectares sur la ZAC MITRA, transformés en une zone à haut risque avec l'implantation de deux entreprises classées SEVESO (Soprema et Carrefour Supply Chain). Cela signifie que les habitants de Garons vivent désormais sous la menace d'accidents industriels majeurs (incendie, explosion, nuage toxique). Ont-ils été seulement informés des périmètres de sécurité et des conduites à tenir en cas d'alerte ? Le silence de la Métropole sur ce point est assourdissant.
- Et 100 hectares de zone aéroportuaire, créant une aberration stratégique : on y juxtapose ces activités industrielles à risque avec la base vitale de la Sécurité Civile et de nos "pompiers du ciel". En cas d’accident majeur sur la zone, c’est notre capacité de secours qui serait directement menacée.
Pendant que Nîmes s’autoproclame modèle de transition écologique, ce sont les communes voisines comme Garons qui en paient le prix. Une stratégie du cynisme et de la mauvaise mémoire, où Franck Proust efface de son discours les conséquences de ses décisions pour les communes voisines afin de soigner sa propre image.
2026 : Une opportunité pour Garons de prendre son destin en main
Les prochaines élections municipales doivent marquer un tournant. Il est temps de rompre avec l’immobilisme et de donner à Garons une équipe capable de porter un projet ambitieux, moderne et respectueux de l’environnement.
L’heure est venue d’inscrire Garons dans une dynamique tournée vers l’avenir, de défendre ses intérêts face à Nîmes Métropole et de replacer les citoyens au cœur des décisions.
Ne laissons pas l’histoire se répéter. L’avenir de Garons mérite mieux qu’une gestion dépassée et des promesses oubliées. 2026 doit être le début d’une nouvelle ère.




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